Le kiné: un être podophobe?
Le pied est une structure très importante.
Quand on a dit ca et enfoncé une porte ouverte, on peut détailler en disant que la plupart du temps le pied n’est pas considéré à sa juste valeur, à sa juste importance en rééducation.
Dans la plupart des sports de pivot la prévalence des lésion du ligament croisé antérieur ou des entorses de chevilles est élevée. Il est connu et reconnu maintenant que ces blessures surviennent quasiment constamment lorsque le membre inféireur est en chaine cinétique fermée.
Comme le pneu pour la voiture, le pied est le seul contact que nous avons avec le sol debout, et même en sachant ça, peut de kiné, de prépa ou de coach prenne le temps de l’entrainer de le rééduquer ou de le renforcer.
Il devrait être au centre de nos pris en charge car toutes les forces liées au sol sont influencées par son attitude.
Cette réaction du sol tant importante dans bon nombre de pathologie aiguë ou chronique si elle deviens trop importante pour le pied
La stabilité et l’orientation du pied jouent un rôle important dans les caractéristiques de la force de réaction du sol ( sens, valeur).
C’est la première force pris en charge par le corps lors de la reception et le pied et la partie du corps la plus prompt à la modifier au vue de sa place et de son anatomie.
Malheureusement peu de protocole de prévention et peu de rééducateur s’y attarde. Comme si les plus gros muscles devrait avoir la plus grosse attention. Mais rappellons qu’un muscle gros est un muscle fort mais qu’un petit muscle n’est pas forcément un muscle faible. La force de contraction est déterminée par différents facteurs au dela de la simple hypertrophie.
Les muscles intrinsèques du pied vont avoir un rôle important dans la transmission des forces de réaction du sol lors des différents atterrissage. Le contrôle de l’eversion de l’arrière pied et de la resistance à la pronation sous talienne peut diminuer les forces responsables des tensions subits par le LCA. Des auteurs parlent de stimulation de l’abducteur de l’hallux, du court flechisseur des orteils, et du carré plantaire pour diminuer ces tensions pendant ces phase d’atterrissage.
On retrouve aussi quelques muscles extrinsèques qu’il va être important de prendre en compte dans cet objectif là: le tibial postérieur, le plus connu, le long flechisseur des orteils et le long fibulaire sont importants dans le soutient de l’arche plantaire.
Le problème aujourd’hui réside dans le transfert des exercices de maintient de l’arche à l’activité de nos athlètes. La stimulation de ces muscles ce fait généralement sur des patient plutot statique faisant de très petit mouvements conscients qui demandent la plupart du temps beaucoup de concentration et de contrôle moteur. Tandis que pendant des activités sportives les athlètes ne se concentrent pas du tout sur leurs pieds ou leurs arches font souvent de la pliométrie basse (courses, petit saut…)
Il tient donc au kiné ou à l’entraineur de trouver les méthodes pour se rapprocher au maximum des situations vécu en compétition par l’athlète en débutant par exemple avec une corticalisation totale des exercices de pied et petit à petit la mise en place de double tâche visant à détourner l’attention des contraction des muscles du pieds et que ces contraction et ces pattern deviennent grâce à l’entrainement petit à petit automatique.